VisezEau® initie une vague pour que l’eau potable non embouteillée soit capitale à Québec !

VisezEau® a tenu récemment l’événement À Québec, l’eau c’est Capitale. C’est au Château Frontenac, le 3 décembre 2018, qu’une réflexion s’est amorcée pour élaborer un projet de recherche-action visant la valorisation de l’eau potable non embouteillée dans la Ville de Québec et les communautés d’usagers.

Une dizaine d’experts ont partagé leur réflexion sur l’architecture de la gestion de l’eau (protection, traitement, distribution et contrôle de la qualité), la communication de l’eau, l’eau à l’ère du 4.0 et même un lexique pour cuisiner l’eau a été proposé ! Ils ont abordé la gestion de l’eau et l’expérience réussie d’Eau de Paris avec une soixantaine d’invités pouvant appuyer la mise en œuvre de cet ambitieux projet de rendre l’eau plus accessible, plus attrayante et mieux publicisée. En conclusion, les échanges ont permis d’identifier les initiatives les plus prometteuses pour promouvoir et rendre accessible l’eau potable, un bien commun.

Un consensus s’est dégagé sur l’importance de se pencher d’abord sur la nécessité de magnifier la perception de l’eau par les consommateurs et du besoin d’activer un axe de communication partagé afin de se concerter et d’agir sur la valorisation de l’eau de Québec. De plus, un « branding » de l’eau s’impose pour susciter l’engouement et fidéliser la population. La marque « eau potable de Québec » repose sur la qualité reconnue de cette eau. L’eau de la Ville a d’ailleurs remporté le titre de meilleure eau de tout le Québec en 2018. Il s’avère donc important de publiciser cet élément et de montrer les visages et les infrastructures qui en sont responsables. Par exemple, en faisant visiter ses usines, en éduquant sur les systèmes de distribution – de la source au robinet, en démontrant les innovations favorisant l’accès à l’eau et à sa protection. Il est aussi envisageable de voir une communauté bleue se déployer à Québec grâce à des objets connectés et à des communications proactives, tous médias confondus, au sein d’une ville intelligente.

VisezEau® a amorcé le mouvement pour qu’à Québec l’eau soit capitale, reste à faire le premier pas…

À Québec, l’eau c’est Capitale

C’est à l’initiative de VisezEau®, un mouvement bienveillant de valorisation de l’eau potable non embouteillée, que s’est organisé l’événement À Québec, l’eau c’est Capitale. Pour Michel Lucas, docteur en épidémiologie et chercheur principal de VisezEau® « l’eau potable non embouteillée est l’option par excellence de s’hydrater pour l’être humain.

Dans cet esprit, quatorze chercheurs des universités Laval, de Montréal, Polytechnique, de Waterloo et Harvard, se sont regroupés pour étudier et mettre en place des initiatives visant la promotion de l’eau potable non embouteillée. Cette équipe multidisciplinaire aborde des problèmes contemporains tels que le surpoids, les sucres liquides e la conscientisation environnementale.

C’est dans la perspective de veiller à l’accessibilité et à la promotion de l’eau potable non embouteillée pour le mieux-être de tous que VisezEau® souhaite œuvrer dans les villes et au sein des communautés d’usagers pour déployer des stratégies visant l’amélioration de la communication, de l’éducation et de l’utilisation de nouvelles technologies pour valoriser les fontaines d’eau. Nous souhaitons entreprendre une recherche-action d’abord dans la Ville de Québec, la municipalité dont l’eau vient d’être reconnue en 2018 comme la meilleure eau issue du robinet au Québec par un jury d’experts du domaine. »

La recherche au service de l’eau

Manuel Rodriguez, titulaire de la Chaire de recherche en eau potable de l’Université Laval et François Proulx, chercheur et expert scientifique du Service du traitement des eaux à la Ville de Québec (actuellement en prêt de service à la Chaire), ont témoigné de la qualité de l’eau potable municipale à Québec. Ces architectes de l’eau mettent la recherche au service de l’eau. Ils ont montré à tour de rôle la rigueur du suivi de la qualité de l’eau potable dans la Ville de Québec.

La communication de l’eau

Deux communicateurs renommés, Bernard Dagenais et Claude Cossette, professeurs en information et en communication à l’Université Laval, ont ensuite remis en question la manière dont on entend parler de l’eau, les rares fois où l’eau prend la vedette. Selon eux, l’eau potable non embouteillée souffre d’un déficit de perception et de communication au bénéfice d’autres boissons largement publicisées.

La révolution de l’eau

Et si après la planète Web, la prochaine conquête était celle de l’eau potable et de son accessibilité ? Jean-François Rousseau, directeur général de Libéo, a fait la démonstration de multiples possibilités à l’ère du 4.0. Comme l’illustrait Michel Leblanc, président de W Communication, l’objet intelligent peut être au service de l’eau dans cet univers qui connecte les objets et les services dans un nouveau paradigme. 

L’eau, un enjeu de gouvernance

Le président du Conseil québécois de l’eau, Alain Webster, professeur à l’École de gestion économique de l’Université de Sherbrooke a présenté la gestion de l’eau sous un nouveau jour, celui de la concertation.

C’est ce qui avait d’ailleurs inspiré Eau de Paris quand ses dirigeants se sont engagés à mettre en valeur l’eau potable non embouteillée à Paris. Un modèle exemplaire dont Jean-Baptiste Butlen, directeur général adjoint d’Eau de Paris, est venu partager l’expérience.

Le goût de l’eau

Enfin, François Chartier, sommelier et créateur d’harmonies de réputation internationale, a proposé une manière réinventée de goûter l’eau mettant en perspective papilles et molécules.

L’eau, un bien commun

À Québec, l’eau c’est Capitale s’est clôturé par une table ronde visant à jeter les bases d’un projet de recherche-action pour valoriser et rendre accessible l’eau potable non embouteillée dans la Ville de Québec et les communautés d’usagers. Lors de cet échange dynamique animé par Valérie Borde, plusieurs voies d’action ont été proposées. Il s’agit donc de faire un premier pas. D’agir de manière concertée au bénéfice des consommateurs en se mettant au service de l’eau potable, tant de sa qualité que de sa gestion, de sa communication que de sa valorisation.

À l’exemple d’Eau de Paris, VisezEau®  souhaite valoriser l’eau potable non embouteillée et en faciliter l’accès. C’est grâce au soutien financier de la Ville de Québec, de l’Université Laval, de la Chaire de recherche en eau potable de l’Université Laval et du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec – Université Laval que VisezEau®  a pu y réfléchir en réunissant des intervenants concernés lors de l’événement À Québec, l’eau c’est Capitale.

Maintenant, c’est à travers un projet de recherche-action que VisezEau®  entend poursuivre avec des alliés qui s’engagent à y consacrer les ressources nécessaires pour contribuer à la valorisation de ce patrimoine commun, essentiel aux mieux-être des individus et à la santé de la planète.

SOURCE
Thérèse Lafleur, coordonnatrice des relations publiques
VisezEau®
418.803.1280 – info@visezeau.org

Mise sur pied du collectif universitaire VisezEau

À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau du 22 mars

ENVIRONNEMENT. À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, la Faculté de médecine de l’Université Laval a annoncé l’arrêt immédiat de tout achat d’eau embouteillée en format 18 litres pour refroidisseurs dans ses différentes unités. De plus, cette journée a été l’occasion d’annoncer l’obtention d’une subvention de 1,5M$ pour le collectif universitaire VisezEau, dans le cadre du Plan d’action interministériel (PAI) de la Politique gouvernementale de prévention en santé (PGPS) du Gouvernement du Québec.

L’initiative de chercheurs de la Faculté de médecine et du CHU de Québec contribuera à créer des milieux favorisant la santé et la protection de l’environnement. Elle consiste en une approche scolaire et à domicile visant à améliorer l’accès et l’éducation relative à l’eau potable non embouteillée. Elle vise à normaliser sa consommation en tant que boisson à privilégier par les élèves et leur famille ainsi qu’à changer les habitudes de consommation de boissons sucrées et l’eau embouteillée.

L’intervention en milieu scolaire et familial agira sur l’environnement physique et sur l’environnement socioculturel.

Michel Lucas, cochercheur et professeur au Département de médecine sociale et préventive

«Ce projet réunit quatorze chercheurs de cinq universités (Université Laval, Université de Montréal, Polytechnique de Montréal, Université Waterloo, Université Harvard), qui se sont regroupés pour mettre sur pied une intervention innovante en milieu scolaire primaire au Québec. Il allie différents partenaires concernés par ces questions dans les domaines de la santé, des saines habitudes de vie et de l’environnement», a annoncé le doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval, Dr Julien Poitras, à l’occasion d’une journée d’activités organisée par la Faculté sous le thème de la consommation d’eau responsable.

Le projet débutera au cours de l’année 2018 et s’échelonnera sur une période de 36 mois (2019-22). Il est envisagé de rejoindre 36 écoles primaires de trois commissions scolaires, soit environ 3600 élèves et leur famille, afin d’évaluer la pertinence d’un déploiement élargi dans la province de Québec.

Par la suite, les chercheurs évalueront si le programme VisezEau permet favoriser la consommation d’eau potable non embouteillée et diminuer les apports en boissons sucrées, et ainsi freiner l’embonpoint et l’obésité chez les enfants du primaire au Québec. «L’obésité est un enjeu de société majeur, car il entraîne et entraînera des coûts énormes au système de santé. Au Québec, un enfant sur quatre souffre d’embonpoint et d’obésité», a précisé le cochercheur et professeur au Département de chirurgie, Dr Stéphane Bolduc.

«L’intervention en milieu scolaire et familial agira sur l’environnement physique et sur l’environnement socioculturel et proposera une approche simple et éducative amener les jeunes à découvrir que l’eau potable est une richesse collective gratuite qui a bon goût», a commenté un des cochercheurs, le professeur Michel Lucas, du Département de médecine sociale et préventive.

Source: L’Appel

L’eau potable dans les écoles et garderies : qualité chimique et risques pour la santé des enfants [Webinaire]

Coût: gratuit
Heure: 13h00 à 16h ET
Endroit: webinaire

PROGRAMME

Biographie des conférenciers

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Ce webinaire est organisé par VisezEau®, le Centre de recherche du CHU de Québec-Axe santé des populations et pratiques optimales en santé et l’Institut national de santé publique du Québec, en collaboration avec la Chaire de recherche industrielle CRSNG Gestion et Surveillance de la qualité de l’eau potable de l’Université Laval et CentrEau.

Problématique

Bien qu’habituellement l’eau potable dans les écoles et les garderies soit de bonne qualité, la contamination chimique possible de l’eau distribuée dans ces établissements est un problème persistant. Elle peut-être associée à une contamination de la source, ou encore reliée au traitement de l’eau (produits de désinfection principalement). Cependant, le plus souvent elle est associée aux constituants de la tuyauterie (plomb, cuivre, etc.). Les jeunes enfants (< 6 ans) sont particulièrement vulnérables à ces contaminations. La consommation d’eau dans les écoles et garderies est peu connue mais même une faible consommation pourrait éventuellement poser problème si la contamination, particulièrement provenant des constituants de la plomberie, s’avère élevée.  Dans le contexte d’une recherche visant à promouvoir la consommation d’eau dans les écoles (VisezEau®), il nous est apparu important de faire le point sur la façon dont ces problèmes potentiels sont évalués et gérés.

Bien que plusieurs recherches aient été menées sur le sujet, leurs résultats sont souvent ponctuels et ne permettent pas d’avoir un bon portrait de la situation. Par ailleurs, plusieurs juridictions au Canada et ailleurs, proposent des recommandations visant un dépistage systématique dans ces milieux (évaluation de tous les points d’eau) sans que les critères justifiant ces recommandations soient bien définis.

Objectifs du webinaire

À la fin de cette activité, les participants devraient être en mesure de :

  1. Identifier les principaux contaminants chimiques de l’eau potable dans les écoles et les garderies ;
  2. Résumer les données disponibles sur le niveau de contamination chimique de l’eau des écoles et garderies, particulièrement en relation avec la tuyauterie;
  3. Faire état de l’estimation de la consommation d’eau à la garderie ou dans les écoles;
  4. Discuter des impacts sur la santé possibles reliés à la consommation d’eau à l’école ou à la garderie;
  5. Analyser les pratiques en cours au Canada pour évaluer et gérer ce risque.

Participants potentiels

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